Les soupçons de Maeglin

Maeglin quitta son perchoir pour aller survoler la forêt, seul. Quelque chose le dérangeait, mais il ne voulait pas ennuyer Lilo avec ses intuitions. Il scruta les alentours, cherchant d'où venait son malaise. Imprénié de magie elfique, le faucon sentit qu'un intrus avait pénétré dans la forêt, n'ayant pas que de bonnes intentions. Il sentait les efluves d'une aura maléfique dans les parages. Il s'éleva dans sa direction de son vol silencieux. Il entrevit alors un aigle, d'apparence tout à fait normale, qui semblait être la source du mal. Il décida de l'observer.

L'aigle sentit que quelque chose ou quelqu'un l'observait. IL déploya sa capacité à détecter les êtres présents aux alentours et repéra un faucon.
Par précaution il s'éleva dans les airs attaqua le faucon, mais avant même de le toucher il disparut.
Laissant un faucon effrayé rejoindre sa maîtresse. Il le suivit tout en restant à bonne distance pour l'observer, tout en restant invisible.

Le petit faucon vola à tire d'aile vers une vieille cabane, dont l'habitante était partie en forêt. Il s'y réfugia par un trou béhant, attendant que l'aigle abandonne, pensant même l'avoir semé, car il ne l'avait pas revu derrière lui.

L'aigle sentit que le faucon se méfiait et se déposa sur une branche tout en restant invisible et près à attendre qu'il se déplace.

Le rapace, se sentant finalement en sécurité, décida de sortir retrouver sa maitresse.

Ce métamorphosant en rouge-gorge, il garda son invisibilité et le suivi.

Se sentant enfin libéré et seul, le faucon prit le temps de chasser un peu. Toutes ces émotions lui avaient donné faim. Après avoir avalé un mulot, il remarqua que peu de proies restaient en vue, si ce n'était un rouge-gorge, sur lequel il fondit tout à coup.

Le pauvre rouge-gorge se laissa attaquer pour attérir au sol sans trop de dégats mais un peu amoché.
Que t'ai-je fait ? Ô toi, qui m'a blessé!

J'ai horreur que mes casse-croutes me demandent pitié si tu veux savoir. Te justifies-tu quand tu attaques un insecte ? sans doute pas si tu as vécu jusque là. Et puis, mon estomac vaut aussi bien qu'un autre, surtout avec cet aigle qui rôde. renchérit le petit rapace.

Je t'en suplie Ô grand prince de cette fôret!
Laisse-moi t'accompagner, vois: je suis blessé et je ne pourrai même pas m'enfuir. Je connais certains amis qui pourraient l'éloigner d'ici.
Désolé de te le dire mais je me suis souvent justifié auprès des insectes lorsque je les attaquais. Et puis de part ton langage, je sens que tu as été apprivoisé. Laisse-moi m'en aller en paix pour que je puisse ne rien regretter de ma pauvre existance.

Ne m'insulte pas ! Je ne suis pas apprivoisé, moi. D'autres faucons de cette forêt le sont, comme celui qui m'a mis sur la piste de l'aigle, qui, lui, a une elfe pour maitresse. J'ai failli mourir dévoré à cause de cet imbécile ! Je crois que je vais t'épargner, mais pas te relâcher. dit-il en resserrant sa prise. Dorénavant, tu es mon prisonnier. Si quelque chose va de travers, je te livre à l'aigle ou à Maeglin.

A tes ordres dit le rouge-gorge tout penaud.
Tu verra le moment propice, tu ne comprendra pas ce qui t'arrive. pensa t-il.

Que devrais-je faire pour te servir Ô grand maître?

Le faucon brisa l'aile du rouge gorge avant de l'emporter dans ses serres dans un endroit rempli de rochers acèrés.

Non!!!!!
Que veux tu me faire ?
Je t'en supplie ne me lache pas je ferais tout pour t'être serviable mais je t'en supplie ne me tue pas!!
dit-il d'un ton appeuré

Le faucon le déposa délicatement sur le plus haut pic rocheux. si l'oiseau bougeait, la mort lui était assurée. Puis, le petit rapace cèda sa place à un impressionnant vautour, qui se mit à tournoyer au dessus du petit oiseau blessé.

niveau 2 Nombre de messages : 59 Age : 34 Date d'inscription : 08/07/2008

Le rouge-gorge attendit que le faucon disparaisse complétement pour faire agir sa magie. Il soigna non sans mal son aile cassée puis regarda le vautour au-dessus de lui.
Il prit l'apparence d'un moineau au bec d'acier et s'envola en transperçant le coeur du vautour. Puis après que le vautour se soit empalé, il reprit un bec normal et s'en retourna à la forêt avec la ferme intention de trouver l'elfe qui avait osé s'attaquer à son maître.

Maeglin avait suivi tout ceci de sa vue perçante. Il attaqua le moineau, toutes serres dehors, ne lui laissant pas le temps d'une nouvelle transformation.

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Du cadavre moineau sorti un halo noir et violet qui prit la forme d'un aigle royal. Au bout de 2 minutes, l'aigle devint réel. Il attaqua alors Maeglin, et lui broya une patte.

Le faucon fit abstraction de la douleur, la magie elfique en lui soigna sa patte.

Qui es-tu et que veux-tu ?

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Il ne parla pas.
Il se désintégra en lançant un cri perçant puis disparu sans laisser de trace.

» devant un arbre centenaire