Le siège

Après avoir vaincu l'elfe espionne, Jotuhn guida son armée vers les murs de la capitale elfique. Et dans la brume matinale l'armée géante s'installait pour un siège. De nombreuses armes de sièges se mettait en place, catapulte ( taille XXL) balistes, mortiers toutes ces armes était prètes a bombarber Shaiya. A coté l'armée Géante attendait. Soudain la neige tomba, pus dense, plus rapide. Puis la neige laissa la place a de la grèle. La capitale s'eveillait au son de la grele sur le sol et les toits. Puis Jotuhn fit un geste et un premier boulet parti vers la ville. Comme un prelude au déluge qui allait s'abatre

Les guetteurs avaient vu les machines approcher, et, quand la grèle se mit à tomber, la reine avait fait évacuer la ville par des souterrains. Lorsque le premier projectile s'écrasa, il ne restait plus un seul civil dans l'enceinte. Les guerriers alliés de plusieurs peuples se tenaient dans des abris prévus pour résister aux bombardements et au feu. Ils attendaient tous de pied ferme que le premier ordre leur soit donné. La reine, quant à elle, se trouvait dans un abri avec des messagers, qui porteraient ses ordres de bataille. Elle ne regrettait qu'une chose : l'absence d'un des meilleurs éléments de son armée : LinaewenLaurelin Eledhwen.

Alor jotuhn cria, et de sa voix grave et puissante il cria: VIENT, MAITRE DES ELFES. VIENT ET DISCUTON, JE TE PROPOSE UNE ENTREVUE...

Et le silence retomba

La reine s'avançait pour répondre, mais elle fut interceptée par un guerrier inconnu, armé et casqué.
Lilo défit discrètement son heaume, pour ne révéler son identité qu'à elle.

Laissez-moi y aller.

Après avoir réajusté son heaume, elle monta sur le rempart, et cria d'une voix grave et forte.

Comment osez-vous parler de négociation l'arme à la main, après une première salve d'attaque ? Ne proposez que votre retrait, mais ne demandez pas la rédition !

Elle descendit alors, consciente que ses paroles pouvaient entrainer de nombreuses morts, mais il était impossible de se rendre sans combattre.
En attendant que l'attaque reprenne,elle sillona les différents abris, toujours déguisée, pour motiver les troupes et voir lesquels de ses compagnons d'armes favoris étaient présents. Elle ne s'arrêta qu'à la tombée de la nuit, quand elle alla voir la reine, seule à seule.

Votre Majesté ?

Entrez, nous avons à parler. Une partie de cet abri est réservé à mon seul accès.

La reine la guida vers un lieu clos, et alluma quelques chandelles, avant de s'assoir. La pièce, exigüe, ne contenait que le strict nécessaire : un lit, une table, deux chaises, un chandelier, une écritoire et un coffre.

Elle s'assit sur le lit et invita Lilo à prendre une chaise.

Personne ne vous verra ici, vous pouvez enlever votre heaume. J'ai bien cru que vous abandonneriez notre armée pour cette fois.

Lilo s'installa sur sa chaise et posa son heaume.

J'ai eu un léger contretemps, comme je vous le laissais entendre dans le message qui vous a été remis. Mais il y a plus important. Il a été sage d'évacuer la ville, mais la disposition des abris pose problème. En effet, il peut sembler judicieux de rassembler les hommes par bataillon, les spadassins ensembles, les archers ensembles, les cavaliers ensembles... comme vous l'avez fait. Cependant, l'ennemi est lourdement armé, et certains abris pourront être détruits. Je vous suggère de répartir équitablement les hommes entre les différents abris.

Je vous remercie.

Après quelques paroles, Lilo prit congé et se dirigea vers son abri, où elle salua les hommes présents, constatant que ses conseils avaient déjà été appliqués, avant de se diriger vers la petite pièce contigüe au fond, où elle s'étendit pour se reposer.

La reine la regarda quitter la pièce, puis se mit à lire attentivement les rapports écrits.

Ulcéré par la réaction de Elfes Jotuhn rumina de sombres des Elfes, pleines de morts et de désespoirs, conscient de la puissances des murs il ordonna a ses soldats d'actionner les machines de sièges; les lourdes pierres sorti du flanc même de la montagne des Géants s'élevèrent dans de gracieuses courbes pour finir en plein dans la cité. Des cris commencèrent a s'élever. Jotuhn se redressa alors de toute sa taille et parla: La cité tombera, elle est pleine de la peur pour un ennemi inconnu, la peur est la meilleure de mes armes... et dans un sourire le géant regarda les projectiles continuer de tomber sur la ville.

Lilo sortit en trombe de son abri. des pierres étaient tombées non loin de là et des hommes courraient en tous sens, dans la pagaille la plus totale.

Cela suffit ! hurla-t-elle à pleins poumons Reprenez-vous, et agissez comme de vrais guerriers !

Elle en attrappa un qui passait près d'elle et lui flanqua un formidable coup de poing en plein visage. Les autres s'arrêtèrent instantannément et dévisagèrent le guerrier casqué qu'elle était devenu d'un air attéré.

En rangs ! bien, tenez-vous droits ! Qui vous commande ?

Timidement, un officier s'avança.

Lieutenant, il est de votre devoir de gérer vos hommes, ils deviennent un vrai danger !

Le lieutenant baissa la tête, honteux, en bredouillant des excuses.

Vous êtes prié de vous tenir convenablement ! Vous n'êtes pas en permission ! Et parlez à voix haute et claire, vous êtes sensé diriger votre troupe !

Le lieutenant se remit au garde à vous et reprit le controle.

Lilo décida de faire le tour du secteur, malgré le déluge de pierres, afin de mettre fin à la panique ambiante.
Soudain, elle LE vit. Alors, bêtement, malgré son travestissement, elle se plaqua contre un mur voisin pour observer sans être vue les déplacements de son mari, qui, lui aussi, était en train de reprendre la situation en main.

La reine étudia la situation. Si les hommes sortaient des remparts de la ville, ils n'avaient aucune chance de survie. Elle fit donc circuler l'ordre de tenir les positions. Elle ordonna également que les balistaires mettent en place les catapultes et les actionnent pour répliquer. Tant que les remparts tiendraient, ils seraient plus à l'abri à l'intérieur qu'à l'extérieur.

Par chance j'ai affecté une partie des mages aux balistes. Ils enchantèrent les les flèches des balistes pour pouvoir guider au mieux leur trajectoires. Je me tiens aux côtés d'un général.

-Balistes en positions ! Feu !

Les balistes tirèrent une volée. Les mages réussirent à guider une bonne partie des carreaux, qui atteignirent leur cibles. Les catapultes se lancèrent à l'asseau des restes des rochers, brisant le reste de cette vague meurtrière. Les soldats Levèrent leurs boucliers, et résistèrent le mieux qu'ils purent.

*J'ai un mauvais pressentiment...Mais je n'arrive pas à savoir quoi...Lilo, j'espère que tu vas bien...J'espère que tu sais ce que tu fait, et j'espère pouvoir te rejoindre au lendemain de la bataille.*

Je scrute alors le champ de bataille, cherchant au mieux comment me servir des mages restants.

Lilo retourna vers ses hommes sans plus attendre, et leur donna l'ordre de contre attaquer avec les cataplultes incendiaires : Le bras et le réceptacle étaient recouverts de métal pour ne pas prendre feu, et ces machines permettaient de lancer à une grande distance des sortes de cages métalliques circulaires, remplies de paille et de tissus imprégniés d'huile, auquels on mettait le feu avant de les propulser sur les lignes ennemies. Les êtres de glace seraient sans doute ennuyés par la chaleur dégagée par ces projectiles.

Voyant que les Elfes utilisaient le feu, Jotuhn sourit, et s'envola. De toute sa puissance, il commence a incanter. De tout son être il commence a réciter. Et dans le ciel exangue de la cité attaquée des nuages se forment. La neige tombe, la grèle chute. Et la température descend. Sur les catapultes le gel se forme. Et l'on entend les ferrures crisser. Heureusement pour les Elfes rien ne se passe. Puis l'on entend le cri d'un guetteur. Sur les murs, des congères se forment. et bientôt elles atteignent le faite du mur. C'est alors l'heure de l'assaut...

Quand elle entendit les cris, Lilo se retourna et réagit immédiatement.

Archers, sur les promontoires en arrière et tirez ! hurla-t-elle aux plus proches.

Spadassins, avec moi ! leur cria-t-elle en s'élançant en direction de la brèche qui s'était formée, là où le mur était le moins haut. Heureusement, autour, le rempart dépassait encore la neige de plusieurs mètres. En dépassant archange-des-cieux, elle lui lança :

Il faudrait peut-être que les mages fassent revenir l'été ? Je pense que ça nous aiderait grandement.

Alors que je regarde l'armée Elfique s'en aller au combat, un de ces guerriers passe non loin de moi, s'adresse à moi, tout en continuant dans sa direction initiale.Je m'adresse alors aux mages.

-Et si nous utilisions la nature pour changer le cour de la bataille. Messieurs, à votre magie !

Les mages se tinrent alors près les uns des autres. Tout en luttant contre le froid, et tout en langage aussi vieux que le monde, firent levé le vent, pour qu'il souffle les nuages, laissant alors un ciel bleu turquoise sans nuage, avec un grand soleil.
Après un tel effort, la plus part des mages furent épuiser.

-Mages, mes frères. Je sais que vous avez donnez beaucoup de vous. Ceux qui s'en sente capable, venez avec moi sur les remparts, nous allons devoir ériger de quoi protéger les murs des assauts. Ce sera dur, mais maintenant, c'est à peu près tout ce que l'on pourrait faire.

Près de la moitié des mages, se porte volontaire pour m'aider. Les reste se repose non loin, près à venir nous soutenir en cas de renfort. Avec les mages volontaires, nous nous plaçons sur une remparts et invoquons une protection magique contre les projectiles.

*Espérons que nous aurons des renforts dans quelque temps, sinon, je crains le pire.*