Hommage à l'auguste roi dessous la terre

La salle du trône était tendue de noir. Artanis Kementari siègeait dans un immense trône d'ébène. à sa droite, chacun dans un trône en ébène plus petit mais aussi richement sculptés se trouvaient dans l'ordre le régent du royaume de Gaïa et la reine Floriane et le roi Syllvémeraude, représentants des royaumes de Floreor. Le roi des sirènes était à leur droite, dans une coquille de nacre pure. A gauche du trône principal siègeaient LinaewenLaurelin ELEDHWEN et Archange-des-cieux, sur des fauteuils plus modestes. La droite de la salle était occupée par une foule de nains, la gauche par des elfes et d'autres compagnons d'armes de Trod.
Au centre se trouvait un brancard d'or incrusté de pierreries, sur lequel reposait un nain embaumé dans la pure tradition elfique. Un linceul blanc brodé d'or et d'argent par la reine elle même couvrait le brancart, attendant d'être refermé sur le défunt roi.
Artanis Kementari se leva, et le silence se fit dans l'immense salle du trône en deuil. De l'estrade des invités d'honneur,elle surplombait la foule.

Nous voici nombreux ce jour pour rendre un ultime hommage au grand Trod, seigneur dessous la terre. En dépit des nombreux conflits qui oposèrent nos peuples par le passé, sa noblesse de coeur lui a fait répondre à l'appel des elfes pour que les peuples demeurent libres. Il fut alors un guerrier valeureux, digne de l'admiration de tous. Il n'a pas hésité à se sacrifier pour nous. Le peuple des elfes chantera ses louanges, comme guerrier, comme roi, mais aussi comme ami des elfes.
A nom des elfes d'Eolie, seigneur Trod des royaumes souterrains, je vous remercie.

Après avoir prononcé ces mots, elle descendit de l'estrade, un lys blanc à la main, et elle le déposa sur la dépouille de Trod. Enfin, elle regagna sa place. Le roi d'Ys, Floriane et Sylvémeraude dirent aussi quelques mots et déposèrent chacun un lys blanc. Puis se fut le tour du régent.

Trod était le plus valereux de tout les guerriers nains. Il était plus que vayant, et il était toujours là, lorsque nous avions besoin de lui. Il avait pour plus grand ami, archange-des-cieux, ici présent. Il n'avait se cesse de parler de ce qu'il apprenait avec lui, et aujourd'hui encore nous portons en nous son enseignement.
Rendons lui homage pour sa bravoure. Rendons lui hommage pour sa sagesse. Et qu'il aye en paix avec ses ancêtres.

Sur ceux, avec une larme à l'oeuil il frappa dans ses main, et une prosession arriva. Des naines portaient une hache et un scètre d'or.

Le régent descendit, et les rejoigni.

Voici les armes de notre seigneurs. Ce sont des armes magiques, d'une puissance redoutable.

Il prit la hache et la posa aux côté de Trod.
Il désigna archange-des-cieux: Vient.

Il s'approcha.

Ceci te revient. C'est le scèptre de magie pur. Il lui a fallu bon nombre d'années pour le fabriquer.
Il est l'instrument qui pourra t'aider en tant utile.

Archange-des-cieux le prit, une larme à l'oeuil. Et maintenant va. Dit il. Et archange-des-cieux et lui reprirent leur place.

Lilo se leva ensuite.

Le roi Trod était un sage et un valeureux guerrier, comme vous l'avez tous justement souligné. Je ne saurais lui faire meilleur hommage que ses plus proches amis, cependant, je dois le remercier car il nous a tous sauvés lors de la guerre contre l'ombre et le chaos, il est mort dans l'honneur, en se sacrifiant pour son peuple et pour ses amis. Avant de quitter les rivages de nos mondes, il nous a fait les plus précieux de tous les cadeaux, nous livra un peu de sa sagesse.

Elle descendit les marches, trois roses blanches à la main, qu'elle déposa à gauche du buste de Trod, du côté du coeur. Elles se figèrent alors en roses d'or. Merci mon ami. murmura-t-elle avant de regagner sa place.

Il se leva.
Tout son corps et son visage en disait long.
Il s'approcha du corps de Trod.

Repose en paix parmis les tiens, mon ami. Puis il pris son scèptre à deux mains et frappa la base du baton sur le sol.
ALors un halo bleu entoura Trod.
Ce halo concerverait son corps au-delà du temps et de l'espace.

Puis il retourna s'assoir.

Des porteurs nains soulevèrent alors le brancard et tout le monde quitta la salle en une grande procession. Trod ouvrait la marche, pour la dernière fois. Artanis Kementari et le régent suivaient ensuite, puis les autres rois, puis LinaewenLaurelin ELEDHWEN et archange-des-cieux. Des prêtres elfes les suivaient, puis les hauts dignitaires nains et elfes. Enfin, la foule annyme s'étirait derrière eux. Ils se dirigèrent vers la frontière, où le tombeau avait été dressé. Le cercueil nain attendait à proximité. Les prêtres elfiques laissèrent alors aux nains les honneurs de la dernière demeure.

Il amenèrent le cerceuil au centre du tombeau.
Puis, ceux qui avaient amené le cerceuil sortir des pioches et chantèrent en frappant le sol, et les murs sans leur causer d'éraflure:

Nous sommes les nains sous la montagnes,
On creuse le jour, on boit la nuit.
Et on n'aime pas ceux de la surface.

Il chantèrent ce refrain 3 fois puis. Soulevèrent leur pioche vers le ciel et crièrent: Vive Trod, le piocheur divin !
Ce qui fut repris par tout les nains, y compris ceux de dehors. Puis ils sortirent, et laissairent aux ELfes le soin de fermer le tombeau.

Les prêtres refermèrent le tombeau, puis, sur le fronton, fut indiqué en lettres d'or dans la langue des elfes et dans celle des nains :

Ci git le sieur Trod, roi d'en dessous la montagne et ami des elfes. Que le repos du guerrier soit serein.

Puis le cortège regagna la salle du trône, où d'immenses tables étaient dressées pour un banquet mémorable, où la nourriture elfique et la bière naine abondaient.

Archange-des-cieux mangea avec joie.
Il se sentait plus léger.

A présent, ses pensées étaient tournées vres Lilo, et le mariage qu'ils sélèbreraient.

Le repas était délicieux et les meilleures troupes de jongleurs étaient invitées pour l'occasion, le festin redonna le sourire même aux coeurs les plus lourds, et les nains bavardaient joyeusement avec certains elfes. Lilo, pourtant à côté d'archange-des-cieux, ne pouvait s'afficher trop proche de lui. Cependant, en son coeur, elle se sentait plus en harmonie avec lui que jamais.

Il alla parler avec des Nains.
Puis il demanda à un ELfe si ilvoulait bien partager qelques coups d'estocs.
Ce qu'il accepta volontier.

Les joutes commencèrent donc ainsi, et offrirent des réjouissances à cet après-midi. Les nains et les elfes se montraient aussi valeureux les uns que les autres. Le soir arrivé, aucun des peuples ne prenait l'avantage.

Je propose que nos champions se disputent la victoire !

dit-elle par dessus le tumulte.

Un Nain en armure de bronze, ainsi qu'archange-des-cieux s'avancèrent.

Nous sommes deux champions prêts a défendre nos couleurs ! dirent ils, un genou au sol.

Un elfe à la longue chevelure blonde ramassée en chignon et vêtu d'une courte tunique de combat et une silhouette féminine, élancée, aux cheveux bruns libres et vétue d'une tenue de guerre de cuir noir s'avancèrent.

Nous sommes les champions du peple des elfes, et nous ne vous laisserons pas victoire facile. fit la femme, dont la voix n'était pas inconnue.

Qui êtes gentes dame ? Demanda archange-des-cieux d'un ton douceureu.

Celle qui compte bien vous faire mordre la poussière damoiseau. répondit-elle.

Et bien soit. En garde ! dit il en pointant son Katana dans la direction de l'ELfe.

Elle se mit elle aussi en garde, son sabre elfique prêt à riposter.

Avec l'agilité d'un fauve, fit de nombreux dans sa direction. Il allait dans tous les sens, jusqu'à sans prèvenir approcher la lame de soncoups.

Il n'avait cependant pas bloqué son bras, et se prit le pommeau du sabre en plein ventre. Elle se dégagea et contre attaqua vivement.

Sous le choc il fut projeté quelques mètres plus loin.
Il se remis tant bien que mal sur ses jambes.

Je ne suis pas encore prêt pour abandonner. Dit-il en menaçant la menaçant de son sabre.

Oh, mais je l'espère bien ! railla-t-elle.

Il fonça, arriva à sa hauteur et lui assena plusieurs coups d'estocs.

Elle para et tenta un croc en jambe.

il esquiva. Plongea au sol. Pris appuis sur ses bras, et fit pivoter ses jambes pour la faire chuter.

Elle bondit pour éviter la chute et atterit à califourchon sur l'assaillant.

Le corps à corps attendra demain si tu le veux bien. lui murmura-t-elle à l'oreille.